KAZADI ALIDOR
Auteur / Dessinateur
QUI SUIS-JE ?
Je m'appelle Kazadi Alidor et mon nom d'artiste est K-ZADI. Je suis né au Congo à Kinshasa. J'ai quitté l'Afrique et atterri en Belgique en 1993.
Dès mon plus jeune âge, j'ai manifesté un vif intérêt pour le dessin, que j'ai rapidement développé en une véritable passion. J'ai fait mes premières armes en recopiant mes personnages de manga et de bande dessinée préférés, ce qui m'a permis de m'inspirer, de développer mon imagination et de nourrir mon désir de devenir auteur et dessinateur. Depuis lors, je me suis plongé dans l'univers des mangas et j'ai étudié leur création, en m'intéressant notamment au rythme des actions, au découpage des planches, aux effets de perspective, etc.
Par la suite, j'ai décidé de suivre des cours du soir à l'Académie des Beaux-Arts d'Ixelles, afin d'apprendre les bases de la narration et de développer mes compétences en matière de trame scénaristique. J'ai ainsi commencé à créer mes propres personnages et à affiner mon style graphique, qui est en réalité un mélange de tous les éléments qui ont marqué mes nombreuses lectures.
Malgré ma passion pour le dessin, je n'ai jamais réussi à concrétiser mes projets en raison des contraintes de temps liées à mon travail. Toutefois, je continue d'écrire des scénarios, de dessiner et de partager un peu de mon univers, malgré tout.
MON PARCOURS
Arrivé en Belgique dans les années 90, c'est dans les rues de la commune d'Ixelles que j'ai rencontré mes nouveaux amis, et ce sont eux qui ont ravivé mon plaisir pour le dessin. Au départ, je ne savais pas que j'avais des facilités pour dessiner par rapport à mon entourage. C'est en griffonnant des croquis dans mes nombreux cahiers en classe que cela s'est révélé. C'est ainsi que je me suis retrouvé à réaliser de petits dessins pour mes camarades de classe, puis plus tard pour d'autres personnes.
Cette étape m'a permis de perfectionner mon dessin, car j'étais amené à dessiner des personnages sur demande, ce qui me sortait de ma zone de confort et ne me permettait pas de dessiner uniquement ce qui me plaisait.
Ensuite, il y a eu la découverte du formidable Club Dorothée, des animés, de la bande dessinée et des mangas. Le dessin est resté longtemps un loisir que je pratiquais en parallèle de mes études secondaires, et je n'avais jamais envisagé de m'inscrire dans une école d'art et d'en faire mon métier.
Vers 2005, j'ai découvert une deuxième passion qui est le rap. L'écriture de textes a toujours été quelque chose qui m'a passionné. J'ai toujours été partagé entre le dessin que je pratiquais presque dans l'anonymat et le reste du temps consacré à la musique.
En 2008, une opportunité s'est présentée : j'ai pu sortir un album de rap intitulé "Impact", donner des petits concerts et collaborer avec différents artistes bruxellois.
Avec mes amis, nous avons formé un collectif de rap appelé Fuma Clan. Ce nom et cette idéologie étaient directement inspirés du légendaire groupe de rap Wu-Tang Clan. Comme eux, nous étions des fans de la culture japonaise, des arts martiaux, etc.
D'ailleurs, mon nom de rappeur était Djubay, en référence au personnage de l'anime Kibagami Djubai du manga Ninja Scroll. Le nom de notre collectif, Fuma, était quant à lui inspiré du manga Fuma no Kojiro de Masami Kurumada, le créateur de Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque).
Mon passage dans le milieu musical a été bref, mais enrichissant. J'ai réalisé de belles collaborations et donné des concerts avec des artistes que j'admire, comme Scylla, dans mon dernier projet musical intitulé "En Marche".
J'ai toujours ressenti le besoin d'exprimer mes pensées et mes émotions à travers les mots, que ce soit dans mes chansons ou dans mes dessins.
Ces deux formes d'expression artistique se complètent et se nourrissent mutuellement.
DJUBAY | EP “EN MARCHE” Feat. SCYLLA - 13 HOR
Quelques années plus tard, j'ai finalement abandonné la musique, car j'ai trouvé un travail à temps plein, et concilier les deux devenait compliqué. C'est alors que je me suis entièrement focalisé sur le dessin, car je pouvais le pratiquer en parallèle de mon travail, mais surtout à mon rythme.
En 2009, j'ai décidé de m'inscrire à l'Académie des Beaux-Arts d'Ixelles en cours du soir, afin d'apprendre les bases de la narration et de développer des compétences en matière de trame scénaristique.
Ces compétences ont ensuite été mises en pratique dans différents projets personnels et publications dans le fanzine JACADIT.
Malgré les contraintes de mon travail quotidien, ma passion pour le dessin reste intacte. Bien que je n'aie pas encore eu l'opportunité d'éditer mes projets, je continue de nourrir cette passion dès que j'ai du temps libre.